Une histoire de robe de mariée

Il était une fois, dans des temps anciens, une jeune fille qui rêvait de se marier à un prince charmant, qui saurait l’écouter, la chérir et l’aimer.
Elle le voyait attentif, souriant, protecteur et pleins de bonnes intentions.
Elle imaginait son mariage comme un moment magique et féerique, avec sa superbe robe de mariée, un grand bal dansant, des centaines de gens heureux, un peu comme toutes les jeunes demoiselles de son âge.

De nombreux gueux lui faisaient rondement la cour, ainsi que moultes bourgeois, mais aucun ne parvenu à l’émoustiller un tant soit peu.

Les années passèrent et les parents de la jeune fille commencèrent à s’impatienter, il fallait marier leur fille, de gré ou de force, et quel qu’en fut le prix.
Ils décidèrent donc de choisir à sa place, l’homme qu’il lui fallu.

Il fut choisi parmi la haute aristocratie de l’époque, un bel étalon brun, grand et musclé, mais qui n’eut d’attention que pour son bien être personnel. Il n’était vraiment pas le prince rêvé par la jeune fille, qui eut beaucoup de mal à s’en remettre.

Puis la guerre arriva, et mis à feu et à sang le pays tout entier. Le prince choisit dut partir au combat, avec de nombreux autres hommes. Les milices armées ennemies approchaient dangereusement du village et souhaitaient y faire le siège, pour obliger le peuple de la jeune fille à rendre les armes.

De nombreux hommes furent abattus durant le combat fratricide qui eu lieu à quelques lieues du village.
Les habitants qui étaient encore là, principalement des femmes, des jeunes enfants et des vieillards, se demandaient si la guerre fut bientôt finie. Ils eurent bientôt une très mauvaise surprise.
En effet, l’armée ennemie avait repoussé leur peuple et les obligaient à présent à rester dans le village, le siège risquait de durer quelque temps.

Alors que de nombreuses personnes commencèrent à décéder, le roi, père de la jeune fille, fut dans l’obligation d’abdiquer et de rendre les armes. La déconvenue fut terrible…

Le lutin féerique alias Rémy Bigot

Le pays d’à côté par Sandra Joenisch

Bienvenue chers fées et lutins des bois!

Je vais vous présenter  aujourd’hui un auteur que j’aime beaucoup, il s’agit de Sandra Joenisch, elle écrit des livres pour les enfants, jugez plutôt:

Extrait du pays d’à côté:
Au clair de lune, ils commencèrent à fouiller le sol à la recherche des pierres. Louis trouva la première, posée sur un tapis de mousse. Il découvrit la deuxième tout près de la souche d’un châtaignier. La troisième fut plus difficile à voir. Après de longues minutes de recherches, Louis la trouva nichée au milieu d’un houx.

– Pix, ça y est, je les ai toutes. Tu vas pouvoir sauver ton village ! s’exclama Louis.

– ça, j’en doute fort, répondit une voix glaciale.
Louis se retourna et sentit la terreur l’envahir. L’homme au capuchon se tenait devant lui. Il avait ficelé Pix comme un rôti et l’avait solidement bâillonné. Plongé dans ses recherches, Louis n’avait pas remarqué le silence terrifiant qui s’était à nouveau abattu sur la forêt.

Doucement la lune se voila tandis que Kemterror éclatait d’un rire lugubre.

– Un farfadet, des pierres de lune et un enfant, je vais enfin devenir le plus grand mage noir de toute l’histoire du pays d’A Côté !

La pays d’à côté par Sandra Joenisch

L’histoire féerique d’Elfine

L’histoire d’Elfine

Elfine est dans sa chambre. La porte claque. Ils sont partis, comme tous les soirs. Elle court à la fenêtre, suit du regard la voiture qui démarre et qui tourne , disparait dans la nuit.
Elfine est seule. Dans le noir, elle avance jusqu’à son lit.
Elle s’accroupit, lève une latte du parquet pour en sortir une petite bourse, une petite bourse de soie bleue.
Elle l’ouvre et en tire une chaîne argentée avec au bout une petite fée aux ailles aussi bleues que la bourse de soie.
Elle accroche la chaîne à son cou, les ailes de la fées scintillent.
Elle s’approche du miroir, se regarde et admire les deux magnifiques ailes bleues, semblables à celles de la fée, qui viennent de surgir de son dos. Elle se remémore la première fois qu’elle a accroché la chaîne à son cou…

Elle venait d’avoir 16 ans. Ils été partis comme tous les soirs. Seule dans sa chambre, soudainement elle avait entendu une musique douce et cristalline.
Se levant, pensant avoir oublier d’éteindre la musique, Elfine était descendu au rez de chaussée et avait vu une lueur. Aussi soudainement qu’elle était apparu, la musique disparut.
Elfine avança vers la lueur bleue qui semblant provenir d’un objet sur la table, une petite bourse de soie bleue accompagné d’une lettre. Elle put y lire:

« Mon enfant,
Aujourd’hui, jour de tes 16 ans, je te remets ce présent. Il t’apportera un bonheur inestimable si tu le gardes uniquement à ta vue et à celle du seul homme que ton coeur aura choisi. Prends soin de toi et laisse ton coeur choisir.
 »
Ta protectrice Gladys

Elfin a maintenant 18 ans. Elle regarde son reflet et sourit. Puis s’approchant de la fenêtre, elle l’ouvrit et s’assit sur le bord, les jambes dans le vide.
Elfine caresse la fée et prend son envol. Elle s’envole pour rejoindre le seul homme, celui que son cœur a choisi, son inconnu. Cet homme, cet inconnu qui est le seul pour qui elle quitte sa chambre depuis 2 ans. Elle y est, elle est devant sa fenêtre. Elfine le regarde dormir jusqu’au moment où le soleil vient à se lever.
Deux ans qu’avant de partir, elle dépose un baiser à sa fenêtre.
Aujourd’hui, Elfine a envie de déposer ce baiser dés son arrivée. Elle se penche, s’appuie sur la fenêtre et tombe. La vitre est resté ouverte. De justesse Elfine se rattrape en virevoltant.
Elle n’a fait aucun bruit, mais s’aperçoit qu’elle est au beau milieu de la chambre de son inconnu. Elle se pose et se retourne sans bruit. Elle s’assoit sur le bord de la fenêtre, prête à repartir.
Mais avant, elle jette un dernier regard à son inconnu. Il est là, debout à coté du lit. Il la regarde. Leurs regards se croisent et ne se quittent plus. Elle descend de la fenêtre, se met face à lui.
Ils n’ont besoin de parler, leurs regards parlent d’eux mêmes. Il avance sa main, caresse son cou, son visage, ses épaules. Sa main descend le long de la chaîne. Elfine sait que c’est lui. Elle le laisse la regarder, regarder la fée, sa fée. Il regardait Elfine toutes les nuits depuis 2ans. La chemise de nuit d’Elfine glisse à terre. Ils s’étreignent. Plus jamais, ils ne se quitteront.

Au petit matin, la mère d’Alcide vient réveiller son fils. Elle ne trouva que la fenêtre ouverte, une chemise de nuit et une chaîne. Une chaîne avec au bout un petit pendentif. Une femme tenant dans ces mains un coeur, un coeur bleu.
Elle alla fermer la fenêtre. En sortant de la chambre, Gladys sourit.

Teisha du forum de la fée corsetée, merci à elle !